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Florence Levet
- Dans quel genre littéraire vous situez-vous ?
Un seul : le roman. Je ne sais pas écrire autre chose en matière littéraire.
- Votre premier livre publié?
C’était dans une vie antérieure, un Lexique lituanien-français en 1999, suivi du Lexique français-lituanien en 2000.
- Depuis, il y eut ?
Seize romans publiés à ce jour, dont cinq ont obtenu des prix (Prix des Pages Libres du Limousin en 2014 pour Une vie pour une autre à Landouge, Prix Cœur de Vie à Figeac la même année pour Les Cousins Bruneau, Prix des Pages Libres du Limousin à Panazol en 2016 pour Le reflet insolite de la robe émeraude, 3e Prix de la ville de Figeac en 2017 pour La neuvième vie du chat, Prix de la Pomme d’Or de Lanouaille en 2017 pour Des orages et des loups).
- En trente mots :
J’ai eu un parcours plutôt atypique : études de langues et de droit, je me suis retrouvée à enseigner le droit civil (pas inutile) et surtout le droit criminel (plus passionnant), puis le japonais... Cinq enfants plus tard, j’ai pu prendre une retraite précoce et enfin me consacrer à ma vraie vocation, l’écriture.
- Comment devient-on écrivain ? Et pourquoi ? Vous considérez-vous écrivain ?
On ne devient pas écrivain, on écrit, c’est tout. On écrit parce que c’est naturel et qu’on en ressent le besoin. Et dès lors qu’on écrit pour son plaisir, en toute liberté, on devient écrivain. Alors, sans doute, je suis écrivain.
- De quels auteurs êtes-vous imprégnée ? Références ?
La liste serait trop longue pour la donner ici. En fait, on a toujours quelque chose à apprendre et à retenir d’un livre quel qu’il soit, ne serait-ce qu’un détail, une image, une atmosphère. Je n’ai aucune référence précise, je lis tout le temps, je suis une lectrice boulimique.
- Nécessité d’avoir lu une dizaine de livres d’un auteur pour en être vraiment "proche" ?
Non, pas nécessairement. On peut se sentir en phase avec un auteur dès le premier ouvrage parcouru, quitte à revenir en arrière pour lire ses autres œuvres plus tard.
- De quels auteurs avez-vous lu au moins 10 livres ?
Là encore, la liste serait trop longue à établir et au fil des années on explore de nouvelles voies et de nouveaux auteurs. J’ai commencé comme tout le monde avec les auteurs classiques de la jeunesse dont j’ai lu à peu près tous les livres (Jules Verne, Alexandre Dumas etc.), des séries de romans policiers (Agatha Christie, Conan Doyle et à époque plus récente Fred Vargas, Elisabeth George, Jean- Christophe Grangé...), des sagas comme Les Jalna de Mazo de la Roche ou les romans historiques de Juliette Benzoni. Que sais-je encore ? Mais tous les auteurs qui m’intéressent n’ont pas tous encore publié 10 livres !
- Participez-vous régulièrement aux salons du livre ? Qu’y cherchez-vous, qu’y trouvez-vous ?
Je participe à environ un ou deux salons du livre par mois en moyenne. Je n’y cherche pas la fortune, les ventes ne sont pas l’unique intérêt de ces manifestations, mais plutôt un contact avec les lecteurs, des échanges sur les livres et la littérature, qui débouchent souvent, au hasard des conversations, sur des développements inattendus dans des directions très différentes.
- Montcuq-en-Quercy-Blanc... Y êtes-vous déjà venue ? J’ai visité Montcuq en touriste avec ma petite famille en revenant un séjour dans les Pyrénées, c’était il y a déjà quelques années et j’ai hâte de refaire connaissance avec cette cité.
- Avez-vous suivi les "péripéties" ?
Je n’ai pas participé aux précédentes éditions mais je suis toute prête à m’impliquer dans la présente.
- Georges Coulonges. L’avez-vous lu, connaissez-vous certaines de ses chansons ? Participerez-vous à la causerie littéraire du samedi ?
Je me souviens d’avoir lu au moins quatre livres de Georges Coulonges : La fête des écoles, Les sabots d’Angèle, La terre et le moulin, Des amants de porcelaine (qui se passe à Limoges). Je ne connais pas ses chansons. Je ne serai pas présente à Montcuq-en-Quercy-Blanc le samedi.
- Éditeur traditionnel ou propre éditeur, raisons, avantages et inconvénients ?
J’écrivais déjà depuis longtemps (et les manuscrits s’entassaient dans mes tiroirs) lorsque j’ai découvert l’autoédition en 2013. Ce mode de publication m’a apporté la liberté et la confiance en moi. Mais je ne suis pas très douée pour les aspects proprement commerciaux du métier d’écrivain et je suis soulagée de laisser désormais le plus gros de cette tâche à mon éditeur, NomBre7, avec lequel j’entretiens des rapports chaleureux et amicaux (il a d’abord été mon imprimeur avant de reprendre certains de mes titres dans les collections qu’il vient de créer, nous travaillons ensemble depuis plusieurs années). Le soutien d’un éditeur est précieux pour la diffusion des ouvrages.
- Vous sentez-vous observateur du monde, de notre époque ? Vos livres apportent une "compréhension du monde" ou autre chose... ?
J’observe le monde comme tout un chacun, avec un certain recul et un souci d’objectivité, cherchant à le comprendre et à en tirer les leçons. Mais je ne prétends pas apporter une « compréhension du monde ». Mon seul but est d’offrir à mes éventuels lecteurs une distraction, une évasion hors de leurs soucis quotidiens, comme l’écriture est pour moi cette porte de sortie qui me permet de vivre plus sereinement tout le reste.
- État d’esprit du moment ?
Joyeux pessimisme. Il faut prendre les choses et les gens comme ils viennent.
- Vos prochaines années ? Idée de vos prochains livres et "espérance de vie" ?
Prochains livres : j’ai encore quelques manuscrits de romans non publiés en attente dans mes tiroirs, qui ont besoin d’être rajeunis et remis en forme. En ce moment, j’écris un roman policier que j’espère terminer avant la fin de cette année. Mon « espérance de vie » : continuer à écrire et à être lue.
- La vidéo... intéressée ? Je suis éventuellement intéressée par une vidéo, Pourquoi pas ?
- Figurez-vous parmi les abonnés Youtube ? Pourquoi ?
Je n’ai pas encore eu l’occasion de m’abonner.
- Ecrire, est-ce pour vous plutôt une envie ou un besoin ?
C’est une envie qui est devenue un besoin.
Publié dans le livre Montcuq en Quercy Blanc 11 et 12 août 2018 (Troisième salon du livre, Questions aux écrivains et autres curiosités) |
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Les souvenirs de Gérard Glatt. Ou Philippe De Riemaecker show. Il se passe toujours quelque chose de culturel à Montcuq en Q B.
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