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Anne Libotte
- Dans quel genre littéraire vous situez-vous ?
Je me situe dans la littérature de jeunesse (Romans jeunesse, albums illustrés pour les petits et, ou adapté aux enfants dyslexiques, mais, aussi en apprentissage de la lecture, Dossiers pédagogiques).
- Votre premier livre publié ?
Mon premier livre est un roman jeunesse (à partir de 11 ans) "Les petites Parisiennes", publié en décembre 2015.
- Depuis, il y eut ?
Depuis, il y a eu : deux albums illustrés pour les petits, sous le titre principal "Zaza & Co". Le premier, "Zaza aux mille couleurs" et le second, "Une rencontre lumineuse" (un livre jeu). Ainsi que deux dossiers pédagogiques pour donner des pistes aux enseignants pour travailler sur le roman et les deux albums "Zaza & Co". Un album destiné aux enfants dyslexiques, "Lily et les tournesols géants", sortira, le 1 septembre 2018. (Pour les résumés, explications et photos, voir en pièces jointes)
- En trente mots :
J’écris des livres, pour donner l’envie de lire aux jeunes enfants. Pour qu’ils considèrent la lecture, autrement. Pour que celle-ci soit une récréation, un rêve, une aventure, une découverte, pour jouer à lire.
- Comment devient-on écrivain ? Et pourquoi ? Vous considérez-vous écrivain ?
Je ne me considère pas "Écrivain" et je ne pourrais pas vous dire comment on le devient. Moi, j’ai commencé à écrire pour faire suite à un bouleversement total dans ma vie et c’est les enfants qui m’ont inspirée. Mon écriture est simple, accessible à tous et dès le plus jeune âge, compréhensible et amusante. Elle ressemble aux enfants avec qui j’ai partagé énormément de temps, toute ma vie. Mon idée était d’écrire des albums et des romans, pas comme les autres, pour donner aux enfants l’envie de lire. Pour leur donner la possibilité de rêver. La lecture dès le plus jeune âge est primordiale. Elle va contribuer à l’évolution de l’enfant, elle va lui apporter la connaissance, le savoir, le vocabulaire, l’orthographe... Mais surtout, elle va, lui donner confiance en lui et elle va développer son imagination... C’est pour toutes ses raisons que je suis devenue auteure jeunesse. Mais aussi, parce que, personnellement, ce manque de lecture, dans ma jeunesse, a beaucoup influencé le cours de ma vie.
- De quels auteurs êtes-vous imprégnée ? Références ?
Je ne peux pas dire que je me sois servie de références. J’ai observé le monde qui m’entourait. Quand j’ai commencé à écrire, la seule chose importante, pour moi, c’était que mes livres aient « le petit truc en plus », « le petit truc différent » pour donner l’envie de lire aux enfants. Je me suis basée sur mon vécu, sur l’intérêt des enfants que j’avais côtoyé.
- Êtes-vous d’accord avec la nécessite d’avoir lu une dizaine de livres d’un auteur pour en être vraiment "proche" ?
Tout dépend de ce que vous voulez dire par « proche ». Je pense que la proximité que l’on a avec un auteur dépend des émotions ressenties lors de la lecture de ses textes et que le nombre de livres lu n’a pas vraiment d’importance. Si le lecteur a apprécié et s’est reconnu dans ces émotions, il sera attiré par l’auteur et une envie irrésistible d’en savoir davantage sur celui-ci, l’envahira.
- De quels auteurs avez-vous lu au moins 10 livres ?
Jamais je n’ai lu dix livres du même auteur. Je suis ouverte à toutes sortes de lecture, c’est pour cela que je préfère aller à la découverte. Évidemment, il y a des thèmes qui m’inspirent moins, par exemple, la poésie.
- Participez-vous régulièrement aux salons du livre ? Qu’y cherchez-vous, qu’y trouvez-vous ?
Je participe très régulièrement à des salons du livre, parce que je pense qu’il est important que le lecteur puisse mettre un visage sur le nom de l’auteur du livre qu’il est en train de lire ou qu’il s’apprête à lire. Pour en revenir à votre question précédente (7), c’est aussi une façon de se faire connaître et d’être proche des lecteurs. La proximité avec l’auteur permet au lecteur de mieux connaître et apprécier (ou pas) l’auteur. D’approfondir une réflexion sur le sujet d’un livre lu ou sur un des ouvrages de l’auteur. En tout cas, c’est cette proximité qui me plaît dans les salons. Mais aussi, l’ambiance et les rencontres que l’on peut faire et qui aboutissent, parfois, à de belles amitiés, mais aussi à des échanges d’idées...
- Montcuq en Quercy Blanc... Y êtes-vous déjà venue ? Je ne connais pas le Quercy, j’ai séjourné plusieurs fois dans le Périgord à Montferrand du Périgord, mais j’ai hâte de découvrir cette belle région de France.
- Avez-vous suivi les "péripéties" ?
Non, pas du tout.
- Georges Coulonges. L’avez-vous lu, connaissez-vous certaines de ses chansons ? Non, juste son nom.
- Participerez-vous à la causerie littéraire ?
Non, je préfère rester dans les spectateurs.
- Éditeur traditionnel ou propre éditeur, raisons, avantages et inconvénients ?
J’ai été éditée, une première fois, mais ce fut une expérience décevante et donc, je suis passée à l’autoédition. Un énorme travail qui me laisse très peu de temps pour écrire. Depuis peu, j’ai signé un contrat avec une maison d’édition, avec qui j’ai une très bonne communication. Ce qui nous a rapprochés, c’est nos compétences complémentaires et les mêmes objectifs. Je suis certaine que notre collaboration va nous conduire vers d’autres projets communs.
- Vous sentez-vous observateur du monde, de notre époque ? Vos livres apportent une "compréhension du monde" ou autre chose... ?
C’est en observant les enfants, autour de moi, que j’ai décidé d’écrire des livres, différents. C’est pour leur donner ou redonner l’envie de lire, pour qu’ils découvrent ou redécouvrent la lecture, autrement. Pour que lire ne soit plus une punition, mais une récréation, un rêve, une aventure, une découverte, pour qu’ils jouent à lire. Plus tard, c’est en observant l’attitude des parents face à la lecture que j’ai pris conscience de l’importance de celle-ci, dès le plus jeune âge.
- État d’esprit du moment ?
Ces derniers mois ont été très éprouvants professionnellement et très fatigants physiquement, mais l’avenir s’éclaircit de plus en plus et j’imagine l’année 2019, bien posée sur ses rails, prête pour de nouvelles aventures.
- Vos prochaines années ? Idée de vos prochains livres et "espérance de vie" ?
Je préfère les projets à moyen terme, cela me permet de mieux les planifier. J’ai deux romans en cours d’écriture et plusieurs albums pour enfants qui doivent être illustrés. Mon album pour les dyslexiques est chez l’éditeur et devrait sortir en septembre. Depuis quelques mois, je propose aux écoles, une visite dans les classes maternelles et primaires pour des animations autour du livre et des rencontres avec les parents pour des moments d’échanges sur l’importance de la lecture dès le plus jeune âge.
- La vidéo... intéressée ? ... c’est toujours difficile, pour moi, de parler devant une caméra !
- Figurez-vous parmi les abonnés YouTube ? Pourquoi ?
Non, pour la simple raison qu’il n’y a que quelques mois que j’ai entendu parler de votre salon. Mais, je vais m’y abonner.
Publié dans le livre Montcuq en Quercy Blanc 11 et 12 août 2018 (Troisième salon du livre, Questions aux écrivains et autres curiosités) |
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Les souvenirs de Gérard Glatt. Ou Philippe De Riemaecker show. Il se passe toujours quelque chose de culturel à Montcuq en Q B.
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