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Nino Ferrer et Mirza, la chienne de Maupassant
Nino Ferrer a-t-il ouvert un bouquin de Maupassant ?
Oui, je pose parfois des questions surprenantes, Nino Ferrer était un chansonnier de la vague distractive des années 60 et Guy de Maupassant l'un des auteurs majeurs du 19e siècle.
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Mais notre contemporain a suivi des études, d'ethnologie et d'archéologie préhistorique à la Sorbonne.
Néanmoins, je ne dis pas "tout Maupassant". Juste une nouvelle, de 7 pages, au titre peu recherché "Histoire vraie" où l'on remarque « Toutes les fois que j'y pense, ça me rappelle Mirza, ma chienne, que j'avais vendue au comte d'Haussonnel et qui revenait tous les jours, dès qu'on la lâchait, tant elle ne pouvait me quitter. A la fin je m'suis fâché et j'ai prié l'comte de la tenir à la chaîne. Savez-vous c'qu'elle a fait c-te bête ? Elle est morte de chagrin. »
Donc, hypothèse, Nino Ferrer se serait mis dans la peau du comte d'Haussonnel cherchant son chien. « Oh il est reparti » !
Je me dois, naturellement, d'essayer d'aller plus loin dans l'analyse. Ma commune, celle de Montcuq en Quercy Blanc, où le chansonnier n'a même pas vécu, mais où il promenait peut-être son chien, ma commune donc a donné 10 000 euros à "la famille" de Nino Ferrer et "la société de production" et quand je lui demande s'il s'agit de célébrer la fête des Cornichons, M. Le maire, répond, qu'il s'agit plutôt "de Mirza". 20 ans après le suicide de notre voisin. Donc, M. le maire subodore peut-être UNE face cachée du toutou...
Dans la nouvelle de Maupassant, Mirza sert de point de référence au comportement d'une femme, le vieux noble qui avait jadis vendu sa chienne Mirza au comte d'H, raconte une histoire de sa jeunesse de rentier ; à 25 ans quand une servante l'attira... ce fut rapidement le cas... après qu'il eut vendu sa jument au patron de la dite servante. Mais elle s'amouracha, la jeune femme. Là je me dois de vous reprendre un nouvel extrait peut-être essentiel :
« Quand elle m'annonça qu'elle était grosse. Pif! pan! c'est comme si on m'avait tiré deux coups de fusil dans la poitrine. » ça vous rappelle quelque chose, M. Le maire ?
Le rentier trouva un brave garçon pour la marier... Mais elle était amoureuse... Après les menaces, elle accepta mais revenait chaque semaine au château d'où le narrateur s'était éclipsé. Un an plus tard, elle était morte, reproduisant le désespoir de Mirza.
Nino Ferrer aurait-il connu une femme morte d'Amour pour lui ? Une femme prénommée... N'extrapolons pas mais Pif! pan! Après avoir chanté Mirza, il se tirait un coup de fusil dans la poitrine. Possible qu'il aurait souhaité s'en tirer deux ! Et nul ne sait s'il a murmuré Mirza, ou le prénom de la femme de la nouvelle de Maupassant.
Voilà, j'aurais tout essayé pour sauver Mirza du ridicule de ses 49 mots, oui, j'ai compté, répertoriant vraiment tout... sauf erreur ou omission naturellement ! 49 mots dans cette chansonnette :
« ah avez bête bien bouge C' ça cherche chien comm' dernière donc est et fois fou ici Il Je la le me Mirza Mmmmm n' ne Oh Où oui partout pas passé Que rendre reparti répêt'rai sale satané te tu va venir Veux voilà vois vu y yeah Z » ; le z du z'avez !
Et malgré cette grille du loto de Montcuq, oui ici on joue avec des mots et non des numéros, je suis parvenu à rédiger une chronique sur la possibilité d'une référence littéraire ! Pauvre Mirza. Enfin, quand je dis Mirza, comme peut-être Nino Ferrer, j'ai sur les lèvres le prénom de la jeune femme d'une "Histoire vraie"...
Oeuvre sacem Ternoise : 3439822211
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